#aufklärungskommission #aufenthaltssicherheit #bewegungsgfreiheit
L'Alliance contre le profilage raciste est un mouvement d'envergure nationale qui lutte contre le racisme institutionnel pratiqué au sein des corps de police et des gardes-frontières ainsi que contre ses causes structurelles dans la société. Nous nous sommes constitué-e-s à l'automne 2015 et sommes apparu-e-s publiquement pour la première fois en 2016 dans le cadre de la procédure juridique engagée par Mohamed Wa Baile contre la police municipale de Zurich. Dans le cadre de procédures juridiques stratégiques, nous développons des activités à l'échelle nationale et soutenons des initiatives antiracistes locales. Nous le faisons dans l'intention de motiver le grand public, les milieux politiques et la société civile à s'intéresser au profilage raciste et à s'engager pour une pensée et des actions critiques à l’égard du racisme.
Problème structurel : nous considérons le racisme comme un problème social qui repose sur des "mythes de supériorité" et une "culture de la distinction" hérités de l'histoire. Le racisme n'est pas en premier lieu un problème d'attitude et de comportement des individus, mais il est inscrit dans le quotidien raciste et dans les actes institutionnels. C'est ainsi que des discriminations sont constamment réproduites dans toute la Suisse.
Un cadre légal clair : Il faut des réglementations contraignantes qui imposent à la police un cadre sans ambiguïté pour un travail policier non discriminatoire et qui l'obligent à prendre des mesures de sensibilisation et de prévention.
Enquête indépendante : il faut créer, au niveau fédéral, dans les cantons et les villes, des organes ayant le mandat à enquêter de manière impartiale sur toutes les plaintes pour discrimination, maltraitance ou profilage raciste par la police, à mettre en place des processus de médiation et, si nécessaire, à déposer une plainte pénale ou un procès administratif.
Démocratisation de la politique de sécurité : pour que le travail de la police soit aussi exempt que possible de racisme institutionnel, nous avons besoin d'un débat au sein de la société civile qui formule des idées novatrices sur la manière dont nous souhaitons concevoir notre politique de sécurité à l'avenir.